بواسطة في كانون الثاني 4, 2025
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Quels sont les critères qui définissent une bonne brisure de truffes ? Avoir des truffes et en consommer est d’une excellente initiative pour la santé, mais il faut dépenser pour cela. Ce gardien-là était alcoolique, il se saoulait, il buvait tout ce qu’il gagnait et comme il touchait trente sous par macchabée qu’il enterrait, il en zigouillait un de temps à autre pour avoir de quoi licher. On ne s’est aperçu de ce petit manège qu’au bout d’un assez long temps ; alors, pour étouffer l’affaire, le bonhomme, de gardien est passé pensionnaire, et voilà tout. De temps en temps, il se levait douloureusement de son sac de toile, venait poser ses pattes sur la platine du fourneau, le poitrail devant le feu et là, triste comme un petit enfant malade, il laissait pencher sa pauvre tête dolente de côté, tandis que ses yeux rouges, troubles et perdus vaguaient dans le vide ou fixaient les choses sans les voir. Mais on ne lui en a pas laissé le temps, car on a reconnu qu’il était louf et on a été obligé de l’emmener à l’asile de Dole où il est « clapsé ».

black On a même raconté, dans le temps, que ce serait un gardien de l’établissement qui lui aurait fait son affaire un jour qu’il avait soif. Comme un bon fort bœuf il faisait pesamment son ouvrage, sans négligence comme sans ardeur ; mais il ne se souciait pas d’avoir le tracas d’ordonner et de diriger, ce à quoi il se sentait du tout inhabile. Peut-être encore que ça lui a fait comme un pincement douloureux ; nous éternuons bien, nous autres, en regardant le soleil, et nous ne le regardons pas pourtant avec notre nez. C’est bien difficile, vraiment, car nous ne pouvons entrer dans leur peau et peut-être qu’ils ne le savent pas eux-mêmes de façon précise ; toutefois, ce n’est dans aucun cas un cri de joie. Mon vieux, chacun de nous, sur terre, a quelque chose de bien : les aigles, c’est leurs yeux ; les chiens, leur nez ; les lièvres, leurs oreilles et les femmes leur… Tant qu’ils sont jeunes une seule sensation les accapare tout entiers : ce n’est que dans la suite, lorsqu’ils sont plus âgés, qu’ils arrivent à partager leur attention et, comme nous, à voir, entendre et renifler tout ensemble.

Envoyer à part une purée Soubise obtenue en passant à l’étamine les oignons et le riz, chauffée et légèrement beurrée en dernier lieu. Démouler sur de petits fonds en farce de volaille, pochés et parés ; entourer de sauce Suprême, ou envoyer la sauce à part. Point trop las de sa journée, les deux jambes de part et d’autre de l’enclume à « chapeler » les faux, fixée dans le vieux tronc de poirier sur lequel il était assis à califourchon, Lisée le chasseur, Lisée le braco, rêvait en fumant sa pipe. Alors Lisée chercha à se rappeler les vieux remèdes usités en pareille circonstance : il en connaissait plusieurs et commença par se rendre chez le cordonnier Julot qui lui prépara un emplâtre de poix. « À revoir », mon vieux, répondit Lisée secouant sa pipe et rentrant dans la cuisine précédé de son chien. Sa chevelure, descendue le long de son visage rose, était posée à côté d’elle sur le lit, et parfois une mèche, isolée et droite, donnait le même effet de perspective que ces arbres lunaires grêles et pâles qu’on aperçoit tout droits au fond des tableaux raphaëliques d’Elstir.

Presque aussitôt, en effet, le lourd marteau d’airain battit à pleins coups les pans de sa jupe de bronze et une rafale de sons s’éparpillèrent en roulements pressés. Un silence se fit, puis six heures sonnèrent à la tour du vieux clocher et vinrent ensuite les trois tintements consécutifs et alternés de trois coups chacun annonçant la volée de l’angelus du soir. Il eut des constipations opiniâtres, puis des diarrhées épuisantes et passait presque toutes les heures, immobile, couché en rond, serré sur lui-même, les muscles contractés par un perpétuel grelottement, l’échine rugueuse, comme un petit vieux maniaque qui craint tout des hommes et des choses. Il était une fois, dans un petit village français, un homme nommé Jean. Écoute comme l’air est calme, on n’entend que ça, on dirait que ça vous imbibe le crâne comme de l’eau qui entrerait dans une éponge : c’est une douche sonore qu’on prend et nos oreilles en sont comme ravinées par un torrent. Les clarines tintaient joyeuses au cou des vaches qui rentraient des champs et marchaient d’une vive allure vers l’abreuvoir ; le marteau du forgeron Martin sonnait par intervalles sur l’enclume argentine et tous ces bruits formaient une rumeur paisible et chantante qui était comme la respiration vigoureuse ou la saine émanation sonore du village.
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